Amélie Raison

Amélie Raison est soprano et musicienne aux multiples facettes. Après des études de musique et de chant en Mayenne et en Bretagne, elle poursuit sa formation au Pôle Supérieur de Paris Boulogne-Billancourt, où elle obtient son diplôme avec la mention Excellente, accompagnée des félicitations du jury. Elle complète également ses études avec un master d'art-thérapie en musicothérapie à La Sorbonne, et est lauréate de l'Académie Musicale Philippe Jaroussky, promotion Vivaldi.

Avec une grande diversité d'intérêts musicaux, Amélie Raison explore des répertoires variés allant de l'improvisation générative au jazz, ainsi que les chants traditionnels, notamment des Balkans. Très impliquée dans la musique contemporaine, elle crée régulièrement des œuvres pour des compositeurs émergents.

Elle se produit régulièrement en tant que soliste avec des ensembles prestigieux tels que La Tempête (Simon-Pierre Bestion), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Près de votre oreille (Robin Pharo), l'Ensemble Aedes (Mathieu Romano), et l'Ensemble Contraste (Arnaud Thorette et Johan Farjot). Sa passion pour la musique de chambre l'amène à collaborer avec de nombreux ensembles, tant de musique ancienne que contemporaine, tels que le Amsterdam Baroque Orchestra and Choir (Ton Koopman), Sequenza 9.3 (Catherine Simonpietri), ou encore Les Aléas (sextuor vocal a cappella).

Régulièrement sollicitée pour des créations de musique contemporaine, elle a récemment interprété "Balades Oniriques" pour deux sopranos et quatre instruments, de la compositrice Farnaz Modarresifar, une œuvre qui a remporté le Grand Prix Lycéens des Compositeurs 2023.

Amélie Raison a également été entendue dans des rôles importants, tels que l'Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck (mise en scène de Lina Louati) à l'Opéra de Compiègne et à l'Opéra de Tourcoing, ou encore Frasquita dans Carmen de Bizet à La Seine Musicale, dirigée par Matthieu Herzog. En tant que soprano solo, elle a enregistré Les Noces de Stravinsky avec l'Ensemble Aedes (sortie disque 2022), et elle est également présente dans le Stabat Mater de Dvořák et Scarlatti, prévu pour un nouveau disque de La Tempête en 2024.